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Le Smirec optimise le fonctionnement de ses sous-stations au bénéfice de l’environnement et des usagers

La conception des sous-stations de chauffage détermine les performances énergétiques des réseaux géothermiques

En particulier, il est important de valoriser au maximum l’énergie prélevée au niveau de la ressource géothermale et donc d’abaisser au maximum les températures de retour. A la Courneuve où le Smirec exploite deux doublets géothermiques au Dogger, le syndicat de chauffage urbain conçoit désormais ses sous-stations sur la base d’un dispositif en « cascade » : les retours de l’échangeur d’eau chaude sanitaire alimentent un ballon de préchauffage (dit « d’épuisement de calories ») puis un échangeur de chauffage placés en série.

Ce dispositif s’applique parfaitement aux émetteurs de chaleur basse température. En cas de besoin, le réseau aller primaire peut fournir un appoint complémentaire. Le bénéfice de ce système de cascade est double :

  • Les températures de retour du réseau sont considérablement abaissées, allant jusqu’à 25°C (la température de production de la ressource est de 57°C environ)

  • Les débits du réseau primaire sont réduits grâce au passage successif dans ces différentes surfaces d’échange, le débit de l’échangeur d’eau chaude sanitaire étant utilisé une bonne partie du temps au niveau de l’échangeur de chauffage sans appoint. Ainsi le Smirec peut aussi réduire les consommations d’électricité des pompes qui permettent de faire circuler l’eau du réseau.

Même si l’investissement de départ est un peu plus élevé que celui d’une sous-station « classique », le bilan de cette stratégie est largement positif : production d’énergies renouvelables augmentée, et consommations d’énergie diminuée.

Une approche en coût global vertueuse tant sur le plan environnemental qu’économique, et chaudement recommandée par le Smirec !

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